Au fait, qu’attendent précisément nos partenaires, engagés dans le dispositif ?

Pierre FERRACCI, Président-fondateur du Groupe Alpha et co-Président du jury de sélection depuis sa création, le rappelait en janvier : « Le jury lui-même gagne en maturité au fil des années », et s’avère désormais plus susceptibles que jamais de « cerner plus nettement les innovations dont les candidats sont porteurs », mais aussi de « mieux choisir des personnalités complémentaires. » Ce qui permet à chaque promotion de « gagner en cohérence dans la diversité des profils retenus. » C’est donc un jury qui s’améliore sans cesse « à la fois dans l’évaluation et l’accompagnement des promotions » qui s’apprête à recevoir les dossiers de candidature.

Des profils de plus en plus variés

Pour ce dernier – à bon entendeur… -, il s’agit à la fois de « contribuer, modestement, à « imprimer » la jeunesse et l’innovation dans les relations sociales » et de s’assurer que Social Demain « fasse des émules, et que l’on trouve de plus en plus, dans tous les organismes, des jeunes qui émergent. » De fait, pour Marc GUIRAUD, Président et co-fondateur de News Tank RH, le grand intérêt du dispositif est précisément de « repérer et aider à émerger, dans leurs organisations et dans le débat, ceux qui feront le social de demain. » D’autant que « demain, c’est très vite : c’est juste après aujourd’hui, ce n’est pas après-demain ni à la Saint-Glinglin ! » Et comme nul ne peut espérer constituer un collectif efficace sans viser une réelle hétérogénéité des profils retenus, tous se félicitent à raison du fait que les différentes promos « sont riches de profils vraiment très variés, ce qui apparaît comme un formidable atout. »

Riches et variées, certes, mais surtout de plus en plus riches et variés, comme le rappelait la DRH du Groupe VYV, Cécile LASSUS-CARROIS, en mars dernier : « Les profils ont un peu évolué d’une promotion à l’autre, notamment parce qu’au débit, le dispositif n’était pas connu. Aujourd’hui, ceux qui arrivent ont entendu parler de Social Demain, et sont donc plus « construits » dans leurs discours et projets (…) Je suis toujours bluffée et interpellée par les parcours et engagements de certains. » Pour cette DRH, qui estime indispensable de « réinventer un certain nombre de modèles – notamment ceux du travail et de l’entreprise », il faut en effet « préparer la relève sur ces sujets, que les structures ont encore du mal à faire évoluer. » D’où l’intérêt, évident, « d’accompagner plus particulièrement des jeunes qui ont une volonté de s’engager sur ces questions, pour les préparer à ces transformations. »

Des échanges intra-… et inter-générationnels

Un autre DRH – Dan ABERGEL, pour le Groupe SEB – ne disait pas autre chose lorsqu’il affirmait : « Le volet social, aujourd’hui, apparaît lointain voire « old school » aux jeunes générations. » Or « il nous faut miser sur elles pour espérer construire des politiques sociales efficients et pragmatiques, aboutir demain à des avancées positives avec les différentes parties prenantes. » D’ailleurs, d’année en année, il se réjouit de voir apparaître dans les promos successives « une diversité de provenances – fonction publique, grandes entreprises, groupes, associations, indépendants… Tous ont in fin une sensibilité sur le sujet, mais avec des approches différentes, et donc enrichissantes. » Par conséquent, « c’est la combinaison de leurs réflexions et de leur travail en commun qui permettra de construire le social de demain, de proposer des idées nouvelles, de renouveler certains concepts existants. »

Mais si les jeunes peuvent contribuer activement à la réflexion, un dispositif comme Social Demain est là aussi pour leur apporter quelque chose ! A la fois « forme de think tank et lieu de formation et d’entraînement d’une nouvelle génération », le dispositif leur permet de remettre en cause positivement leur approche, c’est-à-dire « par la confrontation à d’autres pratiques, vécus, fonctionnements. » D’où l’intérêt, souligné encore par le Directeur général de l’Afev Christophe PARIS, de constituer d’année en année « une promotion plus impressionnante, en termes de CV, de composition ; que la précédente »… ou celui, pointé par le Directeur de l’école IGS-RH Lionel PRUDHOMME, de « faire émerger des candidats que l’on n’attendrait pas forcément – ce qui contribue au vif intérêt des échanges, années après années. »

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